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Lettre à notre Humanité : le 9 novembre dont j'ai envie de me rappeler


Le 9 novembre dont j'ai envie de me rappeler...

Ces derniers temps on peut lire partout sur la toile des écrits inspirés par la peur, la colère, l'impuissance, le mépris, la violence et aussi quelques envolées métaphysiques avec les chiffres, mais qui ne vont pas vraiment dans le sens de la vie, peut-être justement parce qu'on leur prête un sens destructeur : l'évènement du 9/11 et ceux du 11/09...

Et si nous changions de regard ?

Et si nous choisissions de créer du lien ?

Et si nous choisissions de donner foi à ce qui porte la vie ?

Et si nous prenions conscience de ce dont nous sommes capables de créer ?

Et si nous prenions conscience que nous créons la structure de nos croyances ?

Et si nous prenions conscience que la plus petite de nos croyances se sert toujours de notre force vitale pour grandir et prendre les commandes de notre vie ?

Alors j'ai eu envie de prendre la plume pour vous parler de mon 9 novembre.

Le 9 novembre dont j'ai envie me rappeler c'est celui qui a marqué l'Histoire de façon positive.

Vous rappelez-vous d'un tel 9 Novembre ?

En effet, le 9 novembre 1989 le mur de Berlin tombait, j'avais 15 ans.

A la télé, j'ai découvert tous ces bébés emmaillotés, orphelins, de l'Europe de l'Est, à l'agonie psychique, sans maternage de qualité, sans affection, laissés-là dans leur berceau, livrés à leur désespoir. Atteints déjà d'hospitalisme, c'est-à-dire ne pleurant plus car l'expérience était dejà enregistrée dans leur cerveau que personne ne viendrait pour eux... Forcément avec des conséquences désastreuses pour le développement affectif, social et intellectuel, tant nous savons aujourd'hui avec l'épigénétique et les neurosciences affectives (s'il fallait encore prouver les évidences...) que les relations affectives bienveillantes sont primordiales pour le développement harmonieux du cerveau de l'enfant et pour que s'inscrivent en lui la bienveillance, la coopération, la solidarité, et toutes les hautes valeurs qui font notre Humanité.

Nous avons alors ouverts les yeux sur une autre face du monde.

Cette vision a participé de mon envie de contribuer à un Monde Meilleur, un Monde Bienveillant.

J'avais envie de sauver tous ces enfants du haut de mes 15 ans, de me former et de partir « faire de l'humanitaire »...

Puis, du haut de mes 15 ans toujours, j'ai réfléchi...

Est-ce vraiment la meilleure façon de m'y prendre ?

Faut-il que j'aille là-bas ?

La souffrance n'est-elle pas partout ?

Que m'enseigne cette souffrance ?

A quoi peut m'ouvrir ce cauchemar ?

Comment retourner ce que je peux voir de positif en action pour un monde meilleur ?

Quelles sont les conditions pour qu'émergent une telle souffrance, une telle ignorance et une telle pauvreté émotionnelle de la part de ceux qui sont en charge de ces enfants ?

Comment est-ce possible de passer à ce point devant l'évidence des soins à donner ?

Comment est-ce possible d'en arriver là ?

Pourquoi ne pas avoir fait appel à des mères-nourrices ?

Et encore, et encore…

Puis j'ai répondu à chacune de mes questions.

Et j'y répond encore.

Comprendre les conditions d'émergence des situations traumatiques a été salvateur.

C'est de la faute de personne et de tout le monde.

Nous sommes co-responsables, co-créateurs de tout ce qui se fait dans le monde, de l'éducation, des soins, de la transmission des savoir-être et des savoir-faire.

Alors que puis-je faire pour changer cela, à mon niveau, au quotidien ?

Et cette phrase est venue en moi : Je m'engage ici et maintenant à contribuer à créer un monde meilleur.

J'ai donc continué à faire ce que je faisais déjà : écouter, observer, comprendre et agir à petits pas mais sûrement, du haut de mes 15 ans...

Alors finalement je ne suis pas partie « faire de l'humanitaire », car l'humain en détresse se trouvait là, à mes côtés, pas besoin de partir. Juste besoin de faire, d'agir mes idées, de créer, d'innover.

Alors voici,

Mon 9 novembre à moi c'est celui-là.

Celui qui a marqué la fin d'une division, et la proposition d'une ouverture.

Le mur a été abattu rapidemment mais la réconciliation a pris des années et dure encore.

Alors oui nous connaissons tous des histoires terribles de souffrance, de maltraitance, de violence et de barbaries, telles que je les entends au quotidien dans mon cabinet.

Alors n'est-ce pas légitime pour ceux qui vivent le pire de courir là où brille le soleil ?

Quand on est heureux où l'on est, on n'a pas besoin d'aller ailleurs.

Si chaque terre était une terre d'accueil et de bienveillance, l'immigration n'existerait pas et nous serions tous heureux d'accueillir des « étrangers », c'est-à-dire des personnes qui vivent ailleurs, au final des humains, « chez nous », c'est-à-dire sur la terre où l'on est né.

Cessons de lutter, créons les voies d'une belle vie pour chacun partout, ensemble.

A 7 milliards de cerveaux, on devrait pouvoir y arriver...

La chose la plus utile est de transmettre des savoir-faire et des savoir-être.

Il est nécessaire d'apprendre à créer les conditions de ce qui crée la vie.

Remplissons l'espace de tout ce qui est beau et bienveillant, c'est ainsi que nous incarnons le changement pour un monde meilleur. Inspirons-nous de ce qu'il y a de meilleur, de grandiose, de somptueux.

Nos réactions sont le reflet des émotions que nous ressentons quand nous n'acceptons pas de nous laisser traverser par elles. Pour avoir une réponse adaptée -et non une réaction- aux situations que nous vivons, il nous est nécessaire d'éveiller notre conscience à la Bienveillance. De la choisir comme valeur fondamentale et alignement de notre être. De la mettre dans chaque parole, geste ou action que nous faisons. Et cela avec nos enfants, et tout ceux que nous rencontrons, tous les jours. C'est dans l'éducation de l'enfant que tout se joue. L'enfant regarde, apprend et reproduit. Nous lui transmettons nos valeurs, nos façons de voir la vie, nos réactions ou nos réponses adpatées.

Nous ne sommes pas seulement à l'image de ce que nous avons vécu et ressenti, nous sommes surtout à l'image de ce que nous avons réussi à dépasser, à conscientiser, ou non.

L'être humain, pour se développer harmonieusement, a fondamentalement besoin d'amour, d'être apprécié, d'être reconnu pour ses talents, considéré pour ses compétences, valorisé dans ses habiletés. C'est confiant qu'il va alors vers l'autre, veille à son bien-être et offre au monde des réponses adaptées, et contribue à une société humaniste à hautes valeurs.

L'être humain qui ne se développe pas harmonieusement, n'a pas bénéficié d'un amour fondamental, c'est-à-dire d'un amour qui fonde littéralement le mental, cet humain là n'a pas été suffisamment apprécié, ni reconnu pour ses talents, ni considéré pour ses compétences, ni même valorisé pour ses habiletés créatives. C'est méfiant qu'il va alors vers l'autre, le maltraite, le suppose mauvais, impur, le domine, se maltraite ainsi, souffre et fait souffrir, lâche dans le monde ses réactions en tous genres, et participe à une société déshumanisée, sans valeurs.

Et si vous choisissiez en conscience votre alignement intérieur ?

Et si vous choisissiez de vous focaliser sur ce que le monde a de plus beau et d'en parler le plus possible ?

Et si vous aussi vous choisissiez la Bienveillance dans chacun de vos gestes, dans chaque regard, dans chaque mot, dans chaque pensée, dans chaque action ?

Et si nous choisissions de nous focaliser tous ensemble sur ce qui crée la vie, sur la coopération, la mutualisation des talents, la recherche de solutions, pour vivre ensemble en harmonie ?

Et si nous choisissions de créer cette paix en nous-même, dans chaque geste, chaque regard, chaque mot, chaque pensée que nous avons, que nous émettons ?

Et si nous choisissions de faire, de penser et de parler à partir de notre cœur plutôt qu'à partir de nos peurs ?

Cette une vision sur 4 générations qu'il nous faut avoir aujourd'hui,

oui une Vision à au moins 60 ans...

Faire toujours plus et toujours mieux que la veille.

Retrouvez Notre Nature Essentielle, Libre et Bienveillante.

Se reconnecter à la flamme qui est là en soi.

Quand nous développons cette conscience là, nous récupérons notre pouvoir de création, nous sommes à même de saisir que nous créons la structure de nos croyances.

Nous sommes alors libres de croire en ce que nous souhaitons pour Notre Plus Grand Bien.

Pour avoir travaillé dans les services où l'on côtoie la souffrance psychique autant que physique, la mort et la desespérance, se focaliser sur ce qu'il y a de plus beau en l'autre, en soi et autour de soi est un levier puissant de changement et de dépassement de soi.

J'apprends chaque jour.

Pour moi la vie n'a de sens que si l'on s'améliore, que si l'on progresse.

Pour moi Le Sens de la Vie est d'Aimer, de mille façons.

Toutes les relations et les refus de relations ont trait à l'amour.

Il ne s'agit que de cela, tout le temps.

On aime, on ne se sent pas assez aimé, on aime trop, on a peur de ne plus être aimé, on ne sait pas ce qu'aimer veut dire, on ne sait pas aimer, on force l'autre à nous aimer, on le viole pour lui voler cette part d'amour dont on manque, on meurt par adoration...

Toutes les histoires humaines ne parlent que d'une chose :

Notre rapport à l'amour.

Et vous, quel est votre rapport à l'amour ?

Puisse vos âmes s'éveiller à mettre toutes vos idées en Actions Bienveillantes pour un Monde de Paix, un Monde d'Amour.

Dans la Danse de vos âmes joyeuses entendrez-vous peut-être le rire de vos petits-petits-petits enfants...

Avec Gratitude, Joie, et Lumière

Caroline

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Caroline Bonnard Auteur

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