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Guérison/Maladie

La maladie? Je l'aborde sous l'angle de la guérison!

C'est-à-dire que j'envisage la maladie en terme d'évolution vers la guérison et non en terme d'évolution vers le plus grave de la maladie.

Vous me suivez ?

Dans ma tête, quand quelqu'un est malade et vient me voir pour solutionner son mal-être, sa maladie, sa difficulté, son problème, j'envisage de suite les étapes nécessaires vers la guérison, vers le possible, le désir, le souhait, c'est un paradigme différent de celui de la médecine allopathique traditionnelle car les médecins sont formés, à leur insu, durant leurs longues études, à l'évolution de la maladie, et ils parlent toujours de l'évolution de la maladie.

Ceux qui ont pris conscience de cela parlent différemment, ils essayent de parler de guérison, plus ou moins fébrilement; vous reconnaîtrez facilement les avant-gardistes, ils sont ouverts et ne pensent pas détenir l'unique solution mais discutent avec leurs patients.

Cela suppose du temps et parfois ils ne l'ont pas, c'est pour cela que des équipes existent, dans le domaine hospitalier, car dans le meilleur des cas, chacun à son rôle, sa mission, ses tâches et peut faire des retours aux autres partenaires de l'équipe. C'est une solution gagnante pour tous et en premier lieu pour le patient qui est venu là, dans le meilleur des cas, avec l'objectif de guérir.

Il faut être clair, parfois le patient n'a pas, ou a perdu l'objectif de guérir. Je le dis pour avoir travaillé dans le domaine hospitalier, en centre de rééducation, ou en cabinet privé. Parfois on perd le goût de vivre, le désir de vivre, et donc le désir et le besoin de guérir.

Quand l'équipe est à l'écoute des besoins du patient et de ses besoins, il est plus facile de guérir les gens.

Parfois, il faut le dire aussi, les patients viennent au dernier dernier stade de l'évolution de la maladie et l'évolution vers la guérison ne sera envisageable que dans leur mental, ils pourront alors solutionner leurs problèmes, s'ils en avaient, trouver du sens à leur maladie, s'il y en a un à trouver, s'installer dans l'apaisement, mais souvent ne pourront guérir leur corps car l'effort que doit alors fournir le corps pour se remettre en fonctionnenment harmonieux est trop intense et le corps physique n'a plus les ressources pour faire face à une telle réparation.

Je dirais que ces patients là meurent alors qu'ils sont en train de guérir, alors qu'ils sont guéris pour certains, mais leur guérison est encore invisible et ne sera pas visible aux yeux des autres au niveau de leur corps car le corps ne pourra se remettre de cette dégradation trop avancée.

 

Il y a le visible : ce corps qui peut être touché, dont on peut voir les signes de réparation, dont on peut quantifier de meilleurs niveaux de ceci et de cela, une meilleure tension, telle amélioration ou telle dégradation et puis les signes invisibles : ce qui se passe à un niveau plus profond de la psyché, de l'esprit, du mental, des mécanismes inconscients, qui font que parfois on a encore l'air malade alors que pourtant on a commencé à guérir, que parfois on fait un test qui ne semble pas très bon, alors que pourtant le corps a inversé la vapeur et que les choses vont dans le bon sens.

Mais parfois la technique peut ne pas percevoir ce changement.

 

Dans d'autres cas on bombarde le corps avec des médicaments donnés à trop fortes doses, ou simplement au mauvais moment et cela affaiblit au lieu de renforcer.

Cela pour dire que la guérison c'est l'affaire de tous. De tous les partenaires de santé et de tous ceux qui gravitent autour des malades.

Les malades ce sont eux aujourd'hui mais demain cela pourrait être vous, moi, ou d'autres encore.

Nous pouvons tous être malades, à un moment ou à un autre, de façon faible, modérée ou très intense car nous pouvons tous être pris dans des causes qui produisent des maladies ou dans des mécanismes qui peuvent les générer.

Vous l'avez compris, la guérison passe par une réforme de notre façon de penser, par un élargisssement de notre vision de nous même, de notre compréhension, de notre regard sur le monde et sur les autres.

La guérison est un art, il ne s'agit pas de faire n'importe quoi.

Hélas, parfois sous couvert de diplômes ronflants on se rempli d'orgueil et on prend les gens pour des cobayes, sans leur demander leur avis.

 

Je vous ferais part ici de ce qui revient le plus fréquemment quand j'écoute l'histoire singulière de chacun, au niveau des ressentis. Chaque histoire est en effet différente, par contre les émotions se retrouvent d'une personne à l'autre.

En effet, il est devenu clair pour moi, au fil de plus de 20 ans de pratique, que la maladie n'arrive pas par hasard.

Elle a une cause, ou un sens. Parfois les deux.

Par exemple si une femme habite près d'une centrale nucléaire et qu'elle subit la radioactivité, il est fort probable que son bébé naisse mal formé, non pas parce qu'elle est habité par de nombreuses émotions douloureuses, mais parce que la rédioactivité cause la destruction, la mise en place d'un développement cellulaire anarchique. La radioactivité cause la malformation, c'est un fait.

Par contre voilà un mari qui rentre le soir tardivement, et se dit qu'il doit réussir à parler à sa femme de ce qu'il ressent, ou plutôt de ce qu'il ne ressent plus à ses côtés, mais voilà qu'en arrivant elle l'accueille gentiment, lui a préparé un bon dîner, semble heureuse de le retrouver.... Alors il ne trouve pas les mots pour lui dire qu'il veut la quitter, il ne sait pas quoi dire, comment le dire, et le voilà pris dans la nuit d'un sérieux mal de gorge et le lendemain il a la gorge en feu et se retrouve avec une belle angine. Il n'a pas eu de coup de froid, pas de virus, simplement l'impossibilité de dire et vouloir dire qui brûle la gorge. Son mal est pourtant bien réel, l'angine est bien réelle.

 

Il y a mille façon de guérir nos maux, il y a mille façon d'attraper, de créer, de contracter, de générer, une maladie.

Les pratiques ne s'excluent pas forcément, au mieux elles se complètent quand les humains sont suffisamment humbles pour reconnaître ce qui est vraiment nécessaire, ce qui est vraiement utile et ce qui guérit vraiment. Le praticien de santé a son travail à faire, le malade a aussi un grand travail à faire, et s'il ne le fait pas il risque de rester malade.

L'important est de faire ce qu'il faut pour guérir et éviter d'être malade.

 

Les gens "positifs" peuvent eux aussi être malades!

La maladie n'est pas réservée aux seuls pessimistes!

On peut aussi se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, et ainsi subir, voir, entendre des choses qui ne nous conviennent pas et qui nous bouleverse.

On peut aussi être plutôt d'un tempéramment positif dans la vie et pourtant ressasser de nombreux souvenirs peu agréables, de même qu'un film, un livre, un regard, une rencontre peut aussi nous y renvoyer.

On peut aussi vivre des moments de "drames imprévus" : on perd un être cher, de façon imprévue; on perd son travail, sa femme, son mari, alors que l'on ne s'y attendait pas. Mais ce sont aussi des choses qui peuvent paraître bien moins graves et dont on ne prend pas soin, c'est par exemple un reproche, une remarque, un mot blessant que l'on a reçu, auquel on a cru, qui nous a meurtri et dont on se repasse le film en boucle, ceci est un poison qui peut être mortel.

On sous-estime trop souvent l'impact des mots, des regards, du toucher ou du non-toucher, de la pensée, des actions ou non-action.

 

Nous avons donc à apprendre à regarder ce qu'il se passe en nous et à sentir le niveau d'affaiblissement, le niveau de stress, le mal-être, le ressenti douloureux, le dérangement, l'inconfort, la peine, la souffrance que cela cause en nous.

Nous avons à prendre soin de ce que nous ressentons et de ce que nous pensons.

Nous avons besoin d'apprendre à trouver nos solutions.

Nous avons besoin d'apprendre à penser de façon constructive, à créer de nouveaux schémas de pensée dynamisants, enthousiasmants, joyeux, valorisants, vivifiants, porteurs, générateurs d'élan vers le Renouveau.

 

A Votre Guérison !

Avec Gratitude, Force et lumière,

Caroline.

 

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